Ils lèvent un tabou en témoignant de leur échec et de leur volonté de se relever.
« On se sent humiliés »
Les deux hommes se connaissent. Ils se sont croisés à plusieurs reprises à Nantes. Pour tous les deux, le dépôt de bilan de leur boîte les a mis KO, avec l’impression de toucher le fond. «Je me sentais un bon à rien, totalement humilié. J’ai vécu dans un grand sentiment de tristesse pendant un an », se souvient Philippe Delaunay, qui a fermé sa boîte nantaise de matériel de laboratoire médical en mai 2015.
Journal Ouest-France – 24 Juillet 2017